Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 15:21
Partager cet article
Repost0
8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 16:03

L'article complet de TRIPALIO intitulé "Les tourments post-ANI de PRO-BTP".

LES TOURMENTS POST-ANI DE PRO-BTP

Par Mickaël Ciccotelli - 03/11/2016

Pour Pro-BTP, la mise en œuvre de l'ANI de 2013 n'a pas forcément été une bonne opération. Le groupe a dû déplorer non seulement la fin des désignations mais également l'absence d'accord de branche frais de santé dans le bâtiment. Alors que la fin de l'année approche, BI&T vous propose de faire le point sur les activités concurrentielles de Pro-BTP.


Des portefeuilles en érosion structurelle

Le millésime 2015 de Pro-BTP Prévoyance n'avait déjà pas été le meilleur. Du fait notamment de la conjoncture économique difficile du BTP, les effectifs d'adhérents à Pro-BTP avaient connu une évolution nettement défavorable. Ainsi, en juin 2015, le groupe avait perdu plus de 50 000 ouvriers et ETAM par rapport à juin 2014. Les montants des cotisations encaissées s'en étaient nécessairement ressentis. Ils accusaient, sur les cinq premiers mois de l'année et retraite comprise, une baisse de 2,2 %, soit 87 millions d'euros. Sur la santé et de la prévoyance, les baisses atteignaient 1 % et 3,3 %. Pour rappel, sur l'ensemble de l'année 2015, les cotisations santé de Pro-BTP ont représenté près de 1,6 milliard d'euros et les cotisations prévoyance environ 0,9 milliard.

D'après les différents bilans provisoires établis depuis juin 2016, la situation ne s'est guère améliorée cette année. Bien que ceci ne semble pas résulter de résiliations de contrats, les effectifs sont toujours à la baisse. Si certaines sources indiquent que l'ANI aurait permis d'attirer 100 000 clients depuis janvier 2015, ces arrivées ne compensent pas les pertes d'adhérents. En particulier, les portefeuilles ouvriers et ETAM ne cessent de régresser. Lors d'une réunion interne qui s'est tenue début octobre, la Direction a déploré : "Cette baisse pèse lourdement sur les régimes". Le chiffre d'affaires concurrentiel est ainsi attendu à la baisse de 1 %. Dans le détail, au 31 août 2016, la santé (-0.4 % soit -4,1 millions d'euros), la prévoyance (-3,3 % soit - 26 millions d'euros) et l'épargne salariale (-19,9 % soit - 16,3 millions d'euros) ne se portent pas au mieux.

Des partenariats en redéfinition

Ces derniers temps, c'est surtout au sujet de l'Alliance professionnelle que Pro-BTP a fait parler de lui dans le domaine des partenariats stratégiques. Pour le groupe du bâtiment, ce chantier n'est pourtant pas le seul. Actuellement, Pro-BTP Prévoyance finalise en effet une SGAPS qui comprendra également la Mutuelle Mieux-Etre et la Mutuelle Boissière du BTP. Pro-BTP Prévoyance attend de cette SGAPS qu'elle lui permette de renforcer son rôle auprès de ses deux partenaires. Cette orientation n'est pour tout à fait innocente.
D'après nos informations, chez Pro-BTP, des critiques s'élèvent parfois en interne à l'endroit de l'un de ses deux partenaires, soupçonné de favoriser ses produits en présentant sous un jour peu flatteur les produits Pro-BTP.

Ceci étant dit, les observateurs avisés des institutions de protection sociale n'auront pas manqué de noter que la Mutuelle BTP Sud-Est ainsi que la Mutuelle BTP Nord, deux autres partenaires historiques de Pro-BTP Prévoyance, ne comptent parmi les futurs membres de la SGAPS. Et pour cause : au premier semestre 2016, ils ont rompu leur partenariat. Plus encore, les deux mutuelles régionales se sont alliées avec Apicil. Certains mauvais esprits disent d'ailleurs qu'Apicil a profité de sa collaboration avec Pro-BTP sur l'ACS pour faire un petit tour des popotes. Quoiqu'il en soit, la séparation entre les anciens partenaires ne se passe pas pour le mieux, prenant même un tour judiciaire. La MBTPSE accuse Pro-BTP de "concurrence déloyale" et un jugement doit être rendu d'ici peu.

Dans la protection sociale du bâtiment, les histoires d'amour ne commencent donc pas toujours avec les meilleurs sentiments et finissent plutôt mal, en général. 

Une reconquête possible ?

Dans cette configuration, la Direction de Pro-BTP, largement aidée en interne, comme nos lecteurs le savent, par les organisations syndicales, fait feu de tout bois pour relancer la machine. Le projet DEFCOM de prospective commerciale et les mois de cotisations offerts aux nouvelles entreprises adhérentes à l'offre ANI - au moins trois mois - n'ayant pas eu les résultats espérés, les énergies ont été mobilisées afin de trouver de nouvelles solutions. Se faisant conseillers du prince, la CGT et la CFDT ont proposé de mobiliser les importantes réserves du groupe afin de continuer à réduire les prix des offres santé et de mieux pénétrer le marché des artisans en leur proposant des prêts à taux réduit. La Direction a promis d'étudier de près ces propositions.

En attendant, elle est saisie par un dossier bien plus urgent. Elle doit se battre pour conserver son premier client en santé, Vinci. Le géant du BTP a récemment fait savoir qu'il n'était pas pleinement satisfait du rapport entre les cotisations versées et les prestations reçues par ses salariés. Dans le cas d'un client qui représente environ 5 % du chiffre d'affaires santé de Pro-BTP Prévoyance, on imagine bien que les esprits doivent s'échauffer quelque peu du côté du groupe de protection sociale. Dans l'immédiat, on s'y veut toutefois rassurant : "dans un monde totalement concurrentiel, il n'est pas rare que les entreprises menacent de partir". Vinci n'est d'ailleurs toujours pas parti et les négociations sont en cours.

Au total, bien consciente que tout ne va pourtant pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, la Direction reconnaît que "Pro-BTP a une véritable transformation à conduire". Reste à savoir dans quelle mesure les organisations patronales et salariales du bâtiment sont prêtes à l'aider à conduire cette transformation.

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2016 7 06 /11 /novembre /2016 14:10
[info-fnscba] Communiqué de la F.N.S.C.B.A. suite au procès de notre administrateur Philippe CHRISTMANN 
 
Ce jour, le 4 novembre 2016, Philippe Christmann, Administrateur de la FNSCBA CGT était jugé devant le Tribunal Correctionnel de Paris, suite à une plainte de la Fédération Patronale du Bâtiment pour jet de confettis et de peinture à l’eau, lors d'une action revendicative décidée collectivement, dans les locaux patronaux en avril 2014. 
Ce procès est évidemment « politique ». Il est fait pour museler les revendications des salariés.  
Dans un métier qui subit un mort par jour travaillé, une action « gentille » pour revendiquer une retraite anticipée pour les métiers pénibles ne doit pas conduire un syndicaliste, défenseur des droits des salariés devant la juridiction. 
 
Les réquisitions du procureur sont dures :  
- 1 an de prison avec sursis requis; 
- 4 000 € d’amende; 
- Interdiction de s’approcher de la FFB pendant trois ans. 
 
Un réquisitoire sévère relevant d'une justice de classe d'un autre âge.  
La FNSCBA CGT continuera à lutter pour obtenir la relaxe de Philippe Christmann. 
 
Pour la fédération  
Jean Pascal FRANCOIS 
Secrétaire fédéral
Vendredi, 4 Novembre, 2016 - L'Humanité 
 
Un membre de la CGT construction comparaît pour une action menée en 2014 au siège du patronat du bâtiment. 
 
Un militant CGT jugé pour un jet de peinture 
 
Répression 
 
«C’était une opération gentillette », expliquait en avril 2014 Jean-Pascal François, porte-parole de la fédération CGT de la construction, à propos d’une action coup de poing que le syndicat venait de mener au siège de la Fédération française du bâtiment (FFB). Le 24 avril au petit matin, une trentaine de militants CGT avaient envahi la cour intérieure du bâtiment situé dans le 16e arrondissement pour porter plus haut leurs revendications face aux employeurs du secteur d’activité le plus accidentogène en France. Dans le cadre des débats autour de la mise en place du compte pénibilité instauré par la loi du 20 janvier 2014, le syndicat menait une campagne pour la retraite anticipée à 55 ans pour les ouvriers du bâtiment. Les militants avaient occupé le patio pendant toute la matinée, avant d’être évacués par la police. 
 
Deux ans et demi plus tard, l’opération « gentillette » se termine devant la justice. Sur plainte de la FFB, l’administrateur de la fédération CGT, Philippe Christmann, est poursuivi pour « dégradations » et comparaît ce matin devant le tribunal correctionnel de Paris. « Quelle que soit l’éventuelle légitimité d’une action, elle ne peut pas être soutenue par la violence », a déclaré à l’AFP Claude Vaillant, l’avocat de la FFB, évoquant des « locaux dévastés ». « Ce jour-là, des tracts et des confettis ont été lancés, et quelques jets de peinture au paintball sur la façade intérieure, réplique l’avocate du militant, Me Marion Ménage.  
 
Il y a bien eu un débordement, mais franchement pas dramatique, ce sont de simples salissures qui se nettoient à l’eau. » L’avocate compte demander la requalification du délit en simple dégradation relevant d’une contravention devant le tribunal de police, et plaidera par ailleurs la relaxe. « Ce jour-là, ils étaient plusieurs dizaines, il n’est pas question que M. Christmann endosse une responsabilité collective », argue-t-elle, tandis que la fédération CGT dénonce une « convocation à titre individuel pour une action décidée collectivement, stratégie bien connue qui consiste à broyer une personne pour peser sur l’action collective ».  
 
Jean-Pascal François ne décolère pas : « Qu’est-ce qu’un peu de peinture par rapport à l’hécatombe qu’on vit dans les métiers de la construction, avec un mort par jour travaillé et un accident toutes les cinq minutes ? » En soutien à Philippe Christmann, la fédération organise ce matin un rassemblement place du Châtelet à Paris, où sera jouée Criminels, une pièce de théâtre écrite ad hoc par Ricardo Monserrat.
Partager cet article
Repost0
31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 13:18

Existe-il encore des syndicalistes militants dans le paritarisme PRO BTP-ien ? Pas évident... pas évident du tout même... il faut vraiment les chercher !

Voir l'article complet de TRIPALIO sur les résultats des élections professionnelles de PRO BTP.

La Direction de PRO BTP grande gagnante des élections professionnelles internes - Article de Tripalio
La Direction de PRO BTP grande gagnante des élections professionnelles internes - Article de Tripalio
La Direction de PRO BTP grande gagnante des élections professionnelles internes - Article de Tripalio

LA DIRECTION DE PRO-BTP GRANDE GAGNANTE DES ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES INTERNES

Par Mickaël Ciccotelli | 27/10/2016

Il y a peu, BI&T avait présenté à ses lecteurs le paysage syndical singulier de Pro-BTP. A l'issue des élections professionnelles, qui viennent d'avoir lieu après deux années de report, la direction de Pro-BTP peut souffler. Ses partenaires syndicaux maintiennent globalement leur position et pourront ainsi constituer un appui de choix dans le cadre de la constitution de l'Alliance Pro.

Le triomphe de la CGT

Observant les résultats des élections professionnelles d'octobre, l'observateur extérieur peu au fait des us et coutumes de la vie syndicale de Pro-BTP conclurait que c'est la ligne contestataire qui l'emporte. La CGT est en effet la première organisation de l'entreprise (30,8 %, + 3,3 points par rapport à 2012) et FO la seconde (22,8 %, + 0,4 point par rapport à 2012) : à elles deux, la CGT et FO sont majoritaires et en progression. A l'inverse, les organisations traditionnellement qualifiées de "modérées" ne dépassent que de peu les 40 % et régressent par rapport à 2012 : la CFDT chute à 27,1 %, soit - 10 points par rapport à 2012 et la CFE-CGC atteint 14,6 %, en hausse 2,3 points par rapport à 2012.

L'analyse plus détaillée des résultats montre que la victoire de la CGT Pro-BTP s'appuie sur des bases solides. Si ses progressions dans certains établissements sont annulées par ses pertes dans d'autres, elle peut en revanche compter sur ses succès dans trois établissements où son implantation n'est que très récente : ceux de Malakoff, de Mérignac et de Nancy, où elle réalise entre 20 et 33 % des voix.

Fort logiquement, la CGT Pro-BTP, dite "CGT réseau national", se félicite de "dépasser la barre des 30 %" et de "devenir pour la première fois la première OS à PROBTP". Elle remercie ses adhérents, dont le "travail" et "l'implication au quotidien ont été payants". Le réseau national conclut, allusif : "Merci à tous et tant pis pour les oiseaux de mauvais augures". A qui donc est-il ici fait référence ?

Un succès diversement interprété

Puisqu'il faut bien rendre à César ce qui est à César, assumons d'emblée notre part de responsabilité. Nous qualifiant de "donneurs de leçons" aux "esprits étroits" suite à notre "diatribe fantaisiste" sur le syndicalisme pratiqué chez Pro-BTP, les responsables de la CGT Pro-BTP ont refusé de répondre à nos questions. Fort heureusement pour nous, d'autres "oiseaux de mauvais augure" ont accepté de nous donner leur avis sur le succès du "réseau national".

L'organisateur de la CGT Pro-BTP Regard, syndicat qui n'adhère pas au réseau national et qui n'y est pas précisément en odeur de sainteté, s'étonne de la rapidité de l'implantation de la CGT dans les établissements où elle était absente auparavant. "C'est très difficile d'implanter la CGT quelque part. Celui qui veut faire un vrai travail syndical n'est pas bien vu, la direction fait tout pour l'en empêcher. Comment est-il donc possible de créer aussi facilement trois sections ?" se demande-t-il. En réalité, la réponse est simple : comme le reconnaît le réseau national lui-même, les trois nouvelles implantations sont le fait de salariés qui ne sont pas encore adhérents à la CGT. Un ratissage assez large, que la direction de Pro-BTP a sans doute jugé inutile de combattre...

Interrogées à ce sujet, les trois fédérations CGT dont relève la CGT Pro-BTP : les organismes sociaux, la santé et la construction, sont restées discrètes. Seule la CGT construction a accepté de nous répondre. Elle trouve "étrange" la constitution si rapide de listes CGT composées de non syndiqués à la CGT et déplore le fait que le réseau national a retoqué toutes les candidatures qu'elle lui a proposées dans le cadre de ces élections. Entre la CGT qui siège au CA de Pro-BTP et celle qui est présente dans les murs de l'institution, le courant passe mal. Et ça fait un moment que ça dure.

Une CGT version molle

La CGT construction revient sur les raisons qui ont conduit la CGT Pro-BTP à s'affilier à plusieurs fédérations à la fois - une pratique plutôt étrange dans le milieu. "A un moment donné, nous avons signifié au réseau national qu'il y avait des dysfonctionnements au niveau de la démocratie syndicale. Nous n'avons pas réussi à nous entendre avec eux et, pour l'essentiel, ils sont donc partis aux organismes sociaux". La CGT construction rajoute que ces désaccords liés au fonctionnement du réseau national s'ajoutaient à des conceptions divergentes de l'action syndicale : "Disons que nous ne partageons pas la même définition de ce qu'est la démarche syndicale."

Une manière euphémisée de dire que la CGT Pro-BTP n'est pas un syndicat très combatif ? Il est vrai que des doutes sérieux peuvent ici être formulés. Il suffit pour s'en convaincre de se pencher sur l'un des derniers numéros de "l'Impertinent", la publication du réseau national. Au sujet de la santé économique et financière de Pro-BTP, la CGT s'y satisfait : "en prévoyance, on fait notre beurre". Elle donne quelques leçons de capitalisme à la direction : "on pourrait investir une partie de nos réserves pour améliorer nos produits et nos prix pour rendre nos contrats plus attractifs et prendre des parts de marché". Ernst and Young n'a qu'à bien se tenir ! Multipliant les envolées lyriques de cet acabit, la CGT Pro-BTP rappelle, certes, en toute fin de propos, parce qu'il le faut tout de même bien, que "si ces réserves acquises par le travail du personnel pouvaient aussi servir à la récompenser......" Foule esclave, debout ! debout !

Bien plus grave encore, le syndicat CGT renégat du siège social dénonce vivement la passivité du réseau national CGT dans le cadre des procédures de licenciement lancées contre certains syndicalistes... CGT ! Ainsi, en 2015, une élue CGT issue de l'établissement de Charenton (où la CGT totalise plus de 70 % des voix) a été licenciée sans aucun soutien de la CGT, devant compter sur l'assistance de la CFDT lors de son entretien préalable. Plus récemment, une procédure du même type a été lancée contre une élue CGT de Wasquehal, qui elle ne peut compter que sur l'appui de l'UL CGT de Roubaix mais ne bénéficie d'aucun soutien syndical chez Pro-BTP.

L'Alliance Pro dans la poche

Dans cette configuration d'ensemble, il faut bien admettre que la partie d'Hervé Naerhuysen ne sera pas trop difficile. En particulier, il pourra compter sur le patriotisme institutionnel des syndicats internes à Pro-BTP afin de prendre à son compte la constitution de l'Alliance Pro. Si la CGT construction, qui siège au CA de l'institution, n'est guère favorable au rapprochement professionnel tel qu'actuellement envisagé, et si la CGT des organismes sociaux est officiellement opposée aux fusions de ce genre du fait de leurs conséquences sociales, la CGT Pro-BTP a déjà fait sien ce projet et pousse afin qu'il soit réalisé au profit de Pro-BTP.

Là encore, le fort mal nommé "l'Impertinent" s'avère révélateur de la manière dont les responsables du réseau national appréhendent le syndicalisme. Se vantant de "rame[r] pour mettre en place une Alliance professionnelle", ils déplorent : "un de nos alliés s'est fait la malle" et espèrent juste que, dans ce "grand marivaudage", Pro-BTP ne sera pas le "partenaire trompé [du] quatuor infernal". Le sort des salariés ne semble guère, en revanche, questionner les auteurs du canard. Comme l'objecte, certes, la CGT construction, c'est après tout avec ce discours volontiers corporatiste que la CGT Pro-BTP a obtenu la première place aux élections. Ceci est indéniable. "On ne peut pas leur enlever ça, ils sont suivis par les salariés" poursuit la fédération.

Lorsque l'Alliance Pro et son lot de rationalisations budgétaires vont être mis en œuvre, il n'est toutefois pas évident que la CGT Pro-BTP pourra continuer à claironner aussi haut et fort son enthousiasme à l'égard de la politique de la direction. Tout indique qu'à moyen et long termes, Solidaires, qui vient de faire une entrée remarquée dans le paysage syndicale de l'entreprise, totalisant 4,5 % des voix, a de l'avenir chez Pro-BTP...

Lien : www.tripalio.fr

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 08:22
Rassemblement de soutien à Philippe CHRISTMANN - vendredi 4 novembre 2016 à Paris
Partager cet article
Repost0
27 octobre 2016 4 27 /10 /octobre /2016 11:43

Interview de Hervé Naerhuysen, le DG de PRO BTP.

Non non et non, ce sont les adhérents de PRO BTP, pas des "clients", des ADHÉRENTS !

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 11:58

Un nouvel article de TRIPALIO à propos de l'Alliance PRO et de PRO BTP.

L'ALLIANCE PRO(-BTP) OFFICIELLEMENT DOTÉE D'UNE CHARTE ET D'UN CALENDRIER


Par Mickaël Ciccotelli - 20/10/2016


La semaine dernière, BI&T a informé ses lecteurs de la constitution de l'Alliance Pro avant la fin de l'année. D'après une source issue du conseil d'administration de Lourmel, le processus vient de connaître deux nouvelles étapes. En premier lieu, le regroupement professionnel est désormais doté d'une charte. En outre, un calendrier de travail précis a été établi.


Des principes généreux   

Comme le veut l'exercice, la charte de l'Alliance Pro fait la part belle aux formules consensuelles. La "volonté commune" des quatre membres y côtoie leurs "synergies", leurs efforts de "mutualisation" et leurs "partages d'innovation et de développement". Les "secteurs professionnels" y font preuve d'une "approche affinitaire", afin d'établir un "dispositif paritaire pérenne", une "solidarité entre les communautés professionnelles", une "égalité de traitement entre les adhérents" et une "transparence" de fonctionnement. L'objectif final de l'Alliance Pro y est de "contribuer à l’amélioration des organisations" et à la progression de la "valeur ajoutée dans les domaines de la retraite, de l’assurance de personnes et des services". Qui dit mieux ?


Une direction partagée

Afin d'éviter les impairs grossiers, les fondateurs de l'Alliance Pro ont préféré instituer un système de direction relativement consensuel. L'assemblée générale du GIE fonctionnera selon le principe "un groupe, une voix".
Un conseil de surveillance réunira les présidences et vice-présidents de chaque structure adhérant au GIE, une présidence tournante étant prévue. Enfin, le GIE sera doté d'un directoire composé des directeurs généraux des composantes de l'Alliance.
Avec toutes ces règles de partage du pouvoir, il sera décidément difficile d'accuser Pro-BTP de tenter de mettre la main sur le regroupement professionnel. Gageons toutefois que le groupe du bâtiment saura bien s'y faire entendre...


Une charte unanimement acceptée

La charte de l'Alliance Pro a d'ores et déjà été acceptée par les sommitales de B2V, d'Audiens, de Lourmel et de Pro-BTP. Elle est actuellement présentée aux instances du personnel de ces quatre institutions.
Comme nous l'avons déjà expliqué et comme nous y reviendrons, ce n'est pas du côté de Pro-BTP qu'il faut craindre un désaccord des représentants du personnel.

Dans le cas des trois autres institutions, il est peu probable que le projet de l'Alliance Pro donne lieu à des remous sociaux, dans la mesure où tous les esprits sont préparés à l'idée que ce rapprochement professionnel vaut mieux qu'un autre.


Un calendrier précis

Le calendrier de la mise en oeuvre de l'Alliance Pro est d'ailleurs déjà connu. A la mi-novembre, l'instance de coordination AGIRC-ARRCO-CTIP recevra le dossier de constitution de l'Alliance Pro. Cette instance se réunira le 30 novembre afin de donner son avis sur le dossier. Durant le premier trimestre 2017, le GIE de l'Alliance Pro verra le jour. Au 1er janvier 2018, les institutions de retraite des membres de l'Alliance seront absorbées par les institutions de retraite de Pro-BTP. Il faut bien que la messe soit dite ! Enfin, au 1er janvier 2019, en application de l'accord de l'accord AGIRC-ARRCO d'octobre 2015, les deux institutions de retraite seront fusionnées en une seule. Les esprits chagrins estiment que l'on pourra dès lors parler d'Alliance Pro(-BTP).

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 07:42
Soutien à Philippe CHRISTMANN
Soutien à Philippe CHRISTMANN
Partager cet article
Repost0
22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 08:47

Salariés à prix cassé : le grand scandale.

Voir la vidéo de Cash Investigation.

L'intégralité de l’émission en replay se trouve sur ce lien.

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2016 5 21 /10 /octobre /2016 07:47
Les militants CGT sont jugés !
Partager cet article
Repost0